Carcassonnaises, Carcassonnais,
Chers amis,
Nous sommes à une semaine du 2nd tour de l’élection municipale, élection municipale hors norme car traversée par la crise du Covid 19 qui a privé nombre d’entre nous de la participation démocratique à laquelle nous avons droit, des échanges constructifs qui permettent à chacun de se forger une opinion, des rencontres franches et directes que rien ne remplace.
Je dois vous dire qu’à une semaine de ce 2nd tour, la transparence ne prime pas, et certains utilisent cette situation pour avancer masqués et cacher leurs véritables intentions à la population que nous sommes ; et s’il y a bien quelque chose que je déteste par-dessus tout dans le combat politique, c’est ce manque de transparence vis à vis des choix qui sont faits, et donc vis-à-vis des électeurs.
Dans ma vie politique, comme dans ma vie personnelle et professionnelle d’ailleurs, j’ai toujours suivi une ligne directrice claire qui ne tolère ni arrangement ni excuse : s’engager, agir, prendre le risque de déplaire ou d’être critiqué mais toujours assumer ses décisions et parfois le mécontentement qu’elles suscitent.
Dans ce contexte inédit où je suis opposé à deux autres candidats, la liste Rassemblement National menée par monsieur Edgar Montagné est restée fidèle à la ligne directrice de son parti et à un programme inchangé auquel je n’adhère pas et auquel je n’ai jamais adhéré, c’est ainsi.
Par contre, la liste menée par madame Tamara Rivel, fruit d’une fusion avec la liste d’extrême gauche est, elle, fuyante sur bon nombre de dossiers locaux et d’enjeux nationaux pour lesquels une position claire devrait être prise au risque de tromper volontairement les électeurs que nous sommes.
Pour tenter sa chance à la mairie, espérant ainsi cumuler un poste de vice-présidente de l’Agglo, un poste de conseillère départementale et de présidente du Pays Carcassonnais, Tamara Rivel n’a pas hésité à opposer une fin de non-recevoir à toute alliance républicaine pour s’associer à une liste composée de gilets jaunes et d’adhérents de la France Insoumise qui a essayé opportunément d’obtenir une caution verte d’Europe Ecologie les Verts qui lui a été refusée, en raison précisément de la présence de ces extrêmes sur la liste et de leurs méthodes malheureusement bien connues.
Ne nous y trompons pas, carcassonnaises, carcassonnais, la liste menée par madame Rivel est bien une liste d’extrême gauche, très largement composée de personnes n’ayant aucune connaissance ni compétence dans la gestion publique, et dont l’unique savoir-faire réside dans le blocus et la violence ; ces mêmes personnes qui ont mis notre pays à genoux ces derniers mois et qui sont aujourd’hui en bonne place sur la liste Rivel.
Les électeurs sont donc en droit de se poser la question suivante : quelle place pour ces méthodes d’un autre temps si ces antisystèmes arrivaient à l’Hôtel de Ville, Hôtel de Ville qu’ils ont eux-mêmes tenté d’incendier le 22 décembre 2018 ?
Vous me connaissez, vous savez ma parole libre. Les masques doivent maintenant tomber.
Ainsi, publiquement et par la présente, je demande à madame Rivel de nous éclairer sur les points suivants :
- En cas d’élection, monsieur Bigot, cadre politique à la Région et 2ème sur la liste Rivel, sera-t-il vraiment nommé 1er adjoint, ou ce poste est-il réservé à un autre membre de sa liste ?
- En cas d’élection, madame Rivel et sa majorité constituée de militants de la France Insoumise vont-ils demander le désarmement immédiat de la police municipale comme le prône monsieur Mélenchon ?
- En cas d’élection, madame Rivel va-t-elle donné l’autorisation aux membres de sa majorité faisant parti du mouvement des gilets jaunes de bloquer les entrées et ronds-points de la ville, d’empêcher le bon fonctionnement des commerces, de casser des vitrines, d’incendier et mettre à sac nos rues et notre mobilier urbain, ou encore d’entraver notre liberté de circuler librement comme ils l’ont fait des mois durant ?
- En cas d’élection, madame Rivel abandonnera-t-elle sa boulimie de mandats pour se consacrer exclusivement à la gestion de la ville qui a bien besoin d’un maire à temps complet ?
- En cas d’élection, madame Rivel va-t-elle poursuivre le projet Rocadest auquel elle a donné vie en modifiant le PLU alors qu’elle était l’adjointe à l’urbanisme en 2011, et auquel sont farouchement opposés son nouvel allié monsieur Bigot et plus de 16 de ses nouveaux colistiers ?
A cette lecture, vous admettrez qu’une prise de position claire s’impose au regard d’une alliance bancale qui semble ne s’être formée qu’avec seul l’objectif d’accéder au pouvoir à tout prix, et d’y promotionner un regroupement de femmes et d’hommes exclusivement rémunérés par de l’argent public ou par une formation politique, à l’exception du seul chef d’entreprise en activité qu’elle compte sur sa liste et qui méritait selon nous d’avantage de considération.
Carcassonnaises, carcassonnais, chers amis, vous l’aurez compris, nous avons plus que jamais besoin de clarté et de transparence de la part de celles et ceux qui aspirent à gérer notre ville, à la transformer et la préparer à y accueillir nos enfants, nos petits-enfants en un avenir positif.
Sans vouloir paraitre défaitiste, les prochaines années qui nous aurons à vivre ensemble dans notre ville seront difficiles à gérer, car les conséquences de la crise du Covid 19 se mesureront alors, et certains d’entre nous, particuliers ou professionnels, auront besoin de de la puissance publique et d’élus compétents pour espérer relever la tête.
Plus que jamais, nous avons besoin de compétence, de travail, de femmes et d’hommes qui ont une expertise reconnue dans le secteur public comme dans le secteur privé, et dont la politique n’est pas le métier mais un engagement.
Plus que jamais donc, nous avons besoin de stabilité, de calme et d’expérience pour tenir tête et continuer à avancer ; nous avons besoin de positons claires et d’un cap à tenir.
Chers amis, c’est bien sur la liste de rassemblement Pour Carcassonne que j’ai l’honneur de mener que vous trouverez ces femmes et ces hommes, un programme réaliste et détaillé, des dossiers travaillés, engagés et financés, une lisibilité dans le temps, et ce projet que nous allons mener à bien ensemble ces six prochaines années parce que nous voulons le meilleur pour notre ville.
Ne permettons pas aux aventureux de s’aventurer.
Vive Carcassonne !
Gérard Larrat